L'analyse stylistique permet de dater la construction de cette ferme de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle.Elle figure sur les cadastres successifs de 1817 et 1875. Après cette date, un bâtiment situé dans le prolongement des étables a été détruit. Le corps de logis, déjà modifié vers 1914 selon la tradition orale, a été remanié récemment côté cour.
Ferme à cour fermée, actuellement maison
Dossier IA59002729 réalisé en 2003Fiche
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Présentation de la commune de Beuvry-la-Forêt
Beuvry-la-Forêt
Sommaire
Précision dénomination |
ferme à cour fermée |
Destinations | maison |
Dénominations | ferme |
Aire d'étude et canton | Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut - Orchies |
Adresse |
Commune : Beuvry-la-Forêt Adresse : 10 Place du Général-de-Gaulle Cadastre : 1817 B 0411, 0412 ; 1875 B 0641 à 0643 ; 2003 B 0483 |
Période(s) |
Principale :
limite 18e siècle 19e siècle
Secondaire : 19e siècle |
Auteur(s) |
Auteur :
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Le plan irrégulier de la ferme est conditionné par sa position à l'angle de la route départementale et de la place du village. Les différents corps de bâti (logis, grange, étable-écurie, porcherie, chenil, fournil, petite étable) s'ordonnent autour d'une cour complètement fermée et aveugle sur l'extérieur, excepté le logis percé de 7 travées de fenêtres côté place et réparé entre les deux guerres (?) d'un enduit ciment à décor de faux appareil régulier et d'"opus incertum" en soubassement. L'ensemble est édifié en brique et couvert de toits à longs pans et pignons découverts. Tuile flamande et tuile mécanique vernissées sont utilisées pour les versants donnant sur l'extérieur, tandis que la tuile flamande est réservée, à l'exception de la grange en tuile flamande vernissée, pour les versants donnant sur la cour. La grange, face au logis et accessible par l'arrière, dispose d'un système d'épaulement marqué par de nombreux contreforts. Elle présente un passage charretier couvert d'un arc en anse-de-panier, un trottoir sur la cour en dalle de pierre de Tournai (calcaire carbonifère) et la partie supérieure du mur est épaissie d'une assise de brique supplémentaire terminée par un motif denticulé. Cette caractéristique, peut-être unique dans l'aire d'étude de la "Campagne Habitée" du PNR Scarpe-Escaut, semble ici remplacer la corniche traditionnelle. Une petite étable (à veaux, ou pour l'isolement durant la période de velage) lui est adjointe en bord de rue : elle se distingue par la hauteur de toiture et ses ouvertures à bâti de bois. Une lucarne pendante et rampante donne accès au fenil. Elle est prolongée par un chenil couvert, une porcherie et un fournil. Le corps d'étable-écurie a conservé ses percements d'origine : portes à battant double, petites baies protégées par des barreaux de bois. Une rangée de conduits en terre cuite, maçonnée dans la partie supérieure du mur, participe à l'aération. Les lucarnes pendantes (dont seules subsistent les parties basses en maçonnerie) ont été arasées mais le toit conserve son "coyau". Une porte piétonne et un porche bas couverts sont aménagés entre l'étable-écurie et le mur pignon de la grange. Le corps de logis possède un puits intérieur. Une porte piétonne latérale à droite du logis donne accès directement à la cour de ferme. Un mur d'enclos en brique chaperonné de tuiles protège la partie postérieure de la grange et l'ancien jardin potager.
Murs |
brique
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Toit | tuile flamande plombifère, tuile mécanique plombifère, tuile flamande |
Étages | en rez-de-chaussée |
Élévations extérieures | élévation à travées |
Couvertures |
toit à longs pans
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Statut de la propriété |
propriété privée
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Références documentaires
Documents d'archives-
AD Nord : Série P (cadastre) : P31/127 : 1817, section B du Village, 1ère feuille.
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AD Nord : Série P (cadastre) : P31/419 : 1875, section B du Village, 2ème feuille.